Le Corégone ( Coregonus lavaretus )
En lacs de montagne:
En Auvergne, on le trouve dans le lac Chauvet. Les Corégonidés sont une sous-famille de la famille des salmonidés. Ce sont des poissons essentiellement lacustres et zooplanctophages. Ils peuvent occuper des plans d'eau variés: lacs, barrages-réservoirs, ballastières et étangs froids. En France, ils sont essentiellement présents en Rhône-Alpes (dans les grands lacs subalpins: Léman, Annecy, Bourget, mais aussi dans des lacs plus petits : Aiguebelette, Nantua, Paladru, Laffrey, Issarlès, etc.) et en Franche-Comté (lacs du Jura) les espèces présentes dans les lacs français sont : le Lavaret ( Coregonus lavaretus ), la Féra, la Palée et la Gravenche. Le corégone est autochtone dans les lacs Léman et Bourget mais il y a eu des introductions, principalement au milieu du siècle, notamment dans le Léman à partir de la palée de Neuchâtel. Au Canada, le corégone habite les lacs froids de tout le continent, de l'Alaska jusqu'au Labrador et vers le sud jusqu'aux Grands lacs. Les lacs les plus productifs sont ceux des Territoires du Nord-Ouest, du Manitoba, de la Saskatchewan et de l'Alberta. A l'origine, les corégones étaient des poissons marins anadromes qui remontaient en eau douce pour se reproduire, et se sont isolés dans les lacs alpins à la fin des époques glaciaires.
C'est un poisson que l'on trouve au large et dans les profondeurs. Il dépasse peu les 3 kg. Les postes sont difficiles à définir, ils varieront en fonction du plancton. En été et hiver, il sera près du fond, en quête de larves de chironomes disséminées dans le limon, au printemps et en automne, il évoluera en pleine eau pour capturer les mêmes chironomes mais à d'autres stades de leur évolution.
La fraie a lieu en début ou en fin d'hiver, sur les bordures, en eau peu profonde. Les pêcheurs à la ligne le capturent à l'aide d'un petit hameçon ordinairement appâté d'un vairon ou méné frais ou salé. A la mouche, avec un chironome imitant l'espèce locale.
Quelques règles sont à observer pour préserver l'espèce : Pour décrocher le Corégone avant de le remettre en liberté, puisque nous sommes des adeptes du vrai NO-KILL, il est préférable de le laisser dans l'eau, de faire glisser le nylon entre le pouce et l'index jusqu'à la mouche, puis de secouer légèrement la ligne en tenant bien l'hameçon. Ne pas le serrer dans ses mains mais le poser et profiter des 15 secondes d'inertie pour le décrocher, tout en le faisant régulièrement changer de position.